2025-05-21
Au cours de la guerre franco-prussienne de 1870, la question du traitement des corps des soldats morts sur les champs de bataille évolue progressivement, même si de très nombreux militaires sont encore inhumés en tombe collective. Avec la Grande Guerre, l’individualisation des sépultures des soldats devient une question essentielle pour les familles et les autorités. Plusieurs lois, en particulier celle du 29 décembre 1915, consacrent le rôle de l’État qui est, dès lors, en charge de l’entretien des sépultures des militaires décédés au cours d’opérations de guerre avec attribution officielle de la mention « Mort pour la France ». Ce devoir à caractère perpétuel ne concerne toutefois que les corps qui n’ont pas été restitués aux familles qui en avaient fait la demande.
Aujourd’hui, 291 nécropoles nationales et plus de 2 200 carrés militaires répartis sur l’ensemble du territoire national conservent les restes mortels de près de 800 000 Morts pour la France. 88 % d’entre eux sont décédés lors de la Première Guerre mondiale. Certains reposent en ossuaire, faute d’avoir pu être identifiés au moment de l’inhumation.
Dans les conditions prévues par le Code des Pensions militaires, le ministère des Armées (DMCA)) est responsable des sites regroupant les sépultures de guerre qui relèvent de l’État.
Opérateur du ministère des Armées dans le champ mémoriel, l’ONaCVG met pour sa part en œuvre la politique d’entretien, de rénovation et de valorisation de l’ensemble de ces sites hautement symboliques. Lieux de recueillement et de commémorations, les nécropoles nationales et les carrés militaires sont aussi des lieux de transmission mémorielle à destination des jeunes générations.
Cette exposition met en lumière l’histoire encore trop méconnue des 1,5 million de soldats français faits prisonniers durant la Seconde Guerre mondiale. Ils ont passé près de cinq années en détention, internés dans des stalags ou des oflags, éloignés de leur famille et confrontés à des conditions de vie souvent très difficiles.
Les visiteurs pourront voir des vidéos en lien avec ce thème dont les témoignages de ceux qui furent captifs pendant près de cinq ans.
Enfin, les classes des établissements scolaires pourront bénéficier d’un accès privilégié le matin de 9h00 à 12h00 et répondre à un quiz pour gagner des ouvrages historiques.
Informations pratiques
Entrée libre
Tour Saint-Aubin, rue des Lices à Angers
Du mardi 20 au mercredi 28 mai de 13h30 à 18h00
Pour tous renseignements, contacter le 02.41.47.82.92 ou adresser un mail à sd49@onacvg.fr
Sylvère Vesnier, ONaCVG de Maine-et-Loire
© ONaCVG de Maine-et-Loire