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2e édition du Challenge Défense Jeunesse de Maine-et-Loire

Les 12 et 13 avril, la section Anjou de l’Union nationale des officiers de réserve (UNOR) a organisé la 2e édition du Challenge jeunesse « Rallye de l’Enseignement supérieur, de la Défense et de la Sécurité de Maine-et-Loire », sur le thème du 80ᵉ anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale. Le service départemental du Maine-et-Loire (SD 49) est intervenu lors d’un atelier mémoriel.

2025-06-02

Au cours de la guerre franco-prussienne de 1870, la question du traitement des corps des soldats morts sur les champs de bataille évolue progressivement, même si de très nombreux militaires sont encore inhumés en tombe collective. Avec la Grande Guerre, l’individualisation des sépultures des soldats devient une question essentielle pour les familles et les autorités. Plusieurs lois, en particulier celle du 29 décembre 1915, consacrent le rôle de l’État qui est, dès lors, en charge de l’entretien des sépultures des militaires décédés au cours d’opérations de guerre avec attribution officielle de la mention « Mort pour la France ». Ce devoir à caractère perpétuel ne concerne toutefois que les corps qui n’ont pas été restitués aux familles qui en avaient fait la demande.

Aujourd’hui, 291 nécropoles nationales et plus de 2 200 carrés militaires répartis sur l’ensemble du territoire national conservent les restes mortels de près de 800 000 Morts pour la France.  88 % d’entre eux sont décédés lors de la Première Guerre mondiale. Certains reposent en ossuaire, faute d’avoir pu être identifiés au moment de l’inhumation.

Dans les conditions prévues par le Code des Pensions militaires, le ministère des Armées (DMCA)) est responsable des sites regroupant les sépultures de guerre qui relèvent de l’État.

Opérateur du ministère des Armées dans le champ mémoriel, l’ONaCVG met pour sa part en œuvre la politique d’entretien, de rénovation et de valorisation de l’ensemble de ces sites hautement symboliques. Lieux de recueillement et de commémorations, les nécropoles nationales et les carrés militaires sont aussi des lieux de transmission mémorielle à destination des jeunes générations.

Jeunes répondant au quiz sur l'exposition de l'ONaCVG

Près de 150 jeunes réservistes et cadets ont effectué un raid de 24 heures, partis de Brain-sur-l’Authion pour rallier le château de Pignerolle à Saint-Barthélemy-d’Anjou, ancien centre de commandement ouest des U-boot de la Kriegsmarine.

Il s’agissait de projeter les participants au sein des Forces françaises libres en leur proposant les épreuves suivantes : secourisme, radio, orientation, identification de véhicule.

Les actions du commando Kieffer, et particulièrement de son chef, ont été mises en avant, avec des focus sur leur présence en Normandie et sur leurs raids visant les îles hollandaises encore occupées par l’ennemi.

Remise officielle du nouveau drapeau de l'UNOR Anjou

Le service départemental de l’ONaCVG a proposé aux jeunes de découvrir l’exposition « La Libération et la fin de la guerre en Anjou, 1944-1945 ». Un quiz leur a permis de comprendre que le département avait subi d’importantes destructions et que la population civile avait beaucoup souffert durant cette période.

Ce challenge, proposé par l’UNOR, a été un véritable succès et s’est achevé par une cérémonie de remise du drapeau de cette association, en présence d’élus.

Sylvère Vesnier, ONaCVG de Maine-et-Loire

© UNOR Anjou